NOS ACTIONS EN ARMÉNIE

L’UGAB ayant démontré aux responsables locaux qu’elle était un partenaire précieux dans le cadre de projets humanitaires, les autorités soviétiques lui ont accordé des terrains pour construire des fermes modèles et des écoles d'agriculture à Yeghvard et à Dalma. Des projets  similaires se sont poursuivis dans plusieurs quartiers, le plus ambitieux étant la création de Nubarashen, un nouveau village à l'extérieur d'Erevan, conçu par Boghos Nubar et dessiné par Alexander Tamanyan, afin d’accueillir de nouvelles vagues d'immigration en Arménie. L'irrigation des terres et la construction des maisons, des usines, de l'école, de l'hôpital et du théâtre de Nubarashen ont commencé en 1931. En 1936, l'UGAB avait investi 417 000 dollars dans le projet, mais elle fut contrainte de l'abandonner un an plus tard, au plus fort des purges staliniennes.

À l'occasion du 25e anniversaire de l'UGAB et du 10e anniversaire de la République socialiste soviétique d'Arménie, le conseil d'administration de l'UGAB a décidé de construire un immeuble à Erevan, destiné à héberger des intellectuels ainsi que des professeurs de l'université d'Erevan. Ce bâtiment, « Parekordzagan Doon », rue Abovyan, abrite également le tout premier bureau de représentation de l'UGAB en Arménie.

Dans le cadre d’un effort continu pour améliorer la vie des Arméniens et préserver activement les importantes ressources patrimoniales, l'UGAB a alloué des moyens financiers à des initiatives éducatives - notamment des travaux de linguistes, d'archéologues et d'historiens arméniens -, leur a fourni des équipements modernes pour soutenir la recherche scientifique et à publié des travaux sur les études arméniennes à l'Université d'État d'Erevan grâce au Fonds Melkonian. L'UGAB a également apporté un soutien financier à l'université pédagogique d'Erevan. 

En 1939, l'UGAB a aidé au déménagement du Matenadaran de Saint Etchmiadzin à Erevan, au sein du bâtiment de la bibliothèque publique.

L'UGAB a été l’une des cibles de la répression stalinienne. Cherchant à renforcer son contrôle, Staline organisa des purges dans tous l'URSS, au prétexte d’un complot qui aurait été fomenté contre lui. C'est au cours de cette période que le directeur administratif de l'UGAB en Arménie, Haygaz Karagyozian, fut arrêté et brutalement exécuté en juillet 1938. Cet acte envoya un message clair aux dirigeants de l'UGAB à Paris et dans le monde entier : leur présence et leurs actions n'étaient plus les bienvenus.

Alors que la Seconde Guerre mondiale faisait des victimes dans le monde entier, l’UGAB, et en particulier ses sections américaines, se sont mobilisés pour aider leurs compatriotes arméniens présents dans différents pays et continents, en lançant des campagnes de collecte de fonds au profit des « victimes arméniennes de la guerre ». À l’époque, l'attitude positive des dirigeants soviétiques à l'égard d'Erevan a encouragé l'UGAB à proposer un nouveau programme d'aide. En collaboration avec le consulat soviétique à New York, elle a affectué un premier transfert de fonds pour soutenir, entre autres, l'université d’Erevan et la maternité Tarouhi Agopian.

Après la perte de 20 millions de citoyens pendant la Seconde Guerre mondiale, l'URSS avait besoin de reconstituer sa main-d’œuvre. Pour cela, elle a fait appel à des organisations en lien avec la diaspora, telles que l’UGAB, pour encourager les Arméniens du monde entier à s'installer en Arménie soviétique par le biais d'une campagne de rapatriement (nerkaght). Croyant aux promesses faites par les Soviétiques d'accueillir les Arméniens dans leur pays d’origine et aux signes que l'URSS tiendrait face à la Turquie, l'UGAB s'est jointe aux efforts et a récolté à elle seule plus d'un million de dollars pour aider près de 100 000 rapatriés à s’installer en Arménie soviétique. Trahis par la propagande soviétique, les rapatriés ont malheureusement été confrontés à des pénuries de nourriture, de logement et d’emploi, qui ne ressemblaient en rien au paradis qui leur avait été promis.

Depuis sa création, l'UGAB a soutenu et travaillé avec l'Église apostolique arménienne, considérée comme un pilier de l'identité nationale arménienne, tant au niveau local que mondial. Ce partenariat a vécu un moment décisif en 1960, lorsque S.S. Vasken Ier Catholicos de tous les Arméniens s'est rendu à New York, où il a rencontré pour la première fois le président de l'UGAB, Alex Manoogian. Les deux hommes ont forgé des liens encore plus étroits, donnant ainsi lieu à des collaborations dans le monde entier. Parmi les nombreux projets couronnés de succès, il y a eu la restauration, financée par l'UGAB, de monuments architecturaux arméniens en Arménie soviétique, notamment les monastères de Sanahin et de Haghbad.

Soulignant l'importance de préserver l'héritage culturel des Arméniens et de l'Église arménienne, le président de l'UGAB, Alex Manoogian, a financé la construction du musée du Saint-Siège d’Etchmiadzin en 1983, connu aujourd'hui sous le nom de Maison des Trésors Alex et Marie Manoogian (Gandzatun). 

De nombreux artéfacts religieux et patrimoniaux de grande valeur sont exposés dans les salles de la Maison des Trésors, et notamment des œuvres d'art religieux, d'anciens tapis arméniens, des poteries, des gravures, des manuscrits enluminés ou encore des vêtements.  Parmi les objets les plus remarquables, on trouve la précieuse relique de la « Sainte Lance », qui aurait blessé Jésus-Christ lors de la crucifixion. Elle aurait été apportée par l'apôtre Thaddée en Arménie et initialement conservée au monastère de Geghard (Geghard signifiant « lance »).

Après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé l'Arménie soviétique en décembre 1988, l'UGAB a immédiatement réagi en organisant une vaste opération d’aide humanitaire d’urgence.  Les dirigeants de l'UGAB ont supervisé les efforts ayant permis de sauver des dizaines de milliers de vies, sous la direction de la vice-présidente de l'époque, Louise Manoogian Simone. Dans les trois jours qui ont suivi la catastrophe, l'UGAB a distribué des vêtements, de la nourriture, des médicaments et d'autres produits de première nécessité à l’Arménie. Elle a également rendu possible les traitements médicaux aux États-Unis et a envoyé des spécialistes de l’étranger pour soigner les blessés. À la fin de l'année 1991, l'UGAB avait récolté plus de 10 millions de dollars pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. L'UGAB a également mis en place un entrepôt frigorifique de 10 000 tonnes à Gyumri afin de conserver les approvisionnements. 

La présence de l'UGAB, très bien accueillie par le gouvernement soviétique, a permis à Louise Simone de négocier la permission d'établir une représentation permanente de l'UGAB à Erevan en 1991. Cette décision fut ratifiée par le gouvernement arménien un an plus tard.

Après ce tremblement de terre dévastateur, parmi les nombreux projets humanitaires et de construction que l'UGAB a réalisés à Gyumri, on peut citer la rénovation de l'église St. Hakob (2002) et la création de l'Académie d'art (1997).  Cette dernière abrite l'Institut d'État du cinéma et du théâtre et les antennes locales du Conservatoire d'État Komitas d'Erevan et de l'Académie des beaux-arts d'Erevan. L'UGAB a également reconstruit l'école n°3 de Gyumri pour les enfants en situation de handicap et l'école Lord Byron.

Si les premiers jours de l'indépendance furent porteurs d'espoir, la réalité sur le terrain était plutôt sombre, avec des pénuries de pétrole, de nourriture et d'approvisionnement dans tout le pays. En 1990, l'Arménie était pratiquement coupée du reste du monde, faute de moyens de communication modernes. Le gouvernement arménien disposait d'un seul télex et de quelques télécopieurs qui fonctionnaient à peine, reliés à un réseau téléphonique obsolète. En 1992, l'UGAB a fourni des téléphones satellites et a acheté 7 télex modernes ainsi que 24 ordinateurs.

Les donateurs de l'UGAB ont également joué un rôle majeur dans l'opération Winter Rescue, menée par le Hayastan All-Armenian Fund, et qui a distribué de la nourriture en Arménie et dans le Karabagh, et acheté du pétrole à l'Iran pour pouvoir faire face à la pénurie de carburant. En plus de cet effort, l'UGAB a fourni des systèmes d’air conditionné et des systèmes de sécurité pour assurer la préservation des archives au Matenadaran. L'UGAB a également payé les salaires des employés du musée jusqu'en 2000.

Afin d’assurer la préservation culturelle, l'UGAB a également apporté sa contribution à des institutions nationales telles que l'Orchestre philharmonique arménien, l'Académie des arts de Gyumri, la Chorale de Gyumri et, plus tard, l'Orchestre de chambre de Stepanakert. L'UGAB a également fourni du matériel et a payé les salaires des employés de l'imprimerie de l'Académie des sciences arménienne.

Suite à l'indépendance de l'Arménie en 1991, le champ d'action de l'UGAB s'est considérablement élargi dans le but de moderniser le pays sur le plan social et économique. Ayant déjà ouvert un bureau à Erevan un an auparavant, l'objectif initial était de fournir à la nation les ressources dont elle avait besoin au début de son indépendance. Sous la direction de la présidente de l’UGAB, Louise Manoogian Simone, l'une des réalisations majeures fut la création, en 1991, de l'Université américaine d'Arménie, la première institution accréditée par les États-Unis dans l'ex-Union soviétique. Les projets consacrés à la promotion d’une véritable vie culturelle ont également représenté une part importante des projets de l'organisation. Les subventions accordées aux artistes, aux troupes de théâtre et aux groupes de musique, et notamment à l’Orchestre philharmonique d’Arménie, ont contribué à créer un sentiment de stabilité malgré l'agitation politique qui régnait dans la jeune république.

Dès les premiers jours de l'indépendance, il était nécessaire de fournir une aide sociale aux communautés arméniennes, le nouveau gouvernement n'étant pas en mesure de répondre à leurs besoins essentiels. L'UGAB s'est alors associée au Saint-Siège d’Etchmiadzin pour créer trois centres dans les régions de Malatia, Nork et Arabkir autour d'Erevan. Ces centres avaient pour vocation de fournir des repas chauds et des soins aux personnes âgées, ainsi qu'un enseignement périscolaire pour les enfants âgés de 5 ans et plus. Aujourd’hui, les Cantines solidaires pour seniors et les Centres pour enfants en Arménie continuent leurs services en faveur des plus démunis et dispensent un enseignement stimulant aux jeunes, après avoir déjà accompagné des dizaines de milliers de personnes au fil des ans.

Enfin en capacité de soutenir l'Église arménienne dans un pays libre, les dirigeants et les donateurs de l'UGAB ont investi dans divers projets afin de garantir la croissance et la stabilité de l'Église.  L'un des premiers projets a été la création, en 1993, du Séminaire théologique Vaskenian, nommé ainsi en l'honneur de feu Vasken Ier, Catholicos de tous les Arméniens. Ce séminaire, situé dans les collines idylliques du lac Sevan, assure une formation complète aux nouveaux membres du clergé, qui apprendront à diriger des paroisses dans le monde entier, pour leur pays d'origine et la diaspora. 

En plus de ce Séminaire, les donateurs de l'UGAB ont continuellement financé la restauration et la construction d'églises importantes en Arménie. Parmi les contributions, on peut citer la cathédrale Saint-Grégoire l'Illuminateur (2001) et l'église de la Sainte-Trinité (2003) à Erevan, ainsi que l'église Saint-Grégoire de Narek (2005) à Vanadzor. Dans le complexe du Saint-Siège d'Etchmiadzin, les donateurs de l'UGAB ont financé le hall aux bougies et le mausolée Catholicoi (en cours de réalisation). En 2014, l'ancien Veharan a été rénové grâce au parrainage du président de l’UGAB et de sa femme, Berge et Vera Setrakian. 

Pour la 80e commémoration du génocide arménien, le président Levon Ter-Petrossian a signé un décret en faveur de la création du musée du génocide arménien. La première exposition principale a été inaugurée le 29 septembre 1995 sur le site de Tsitserngabert. La construction du musée a été financée par l'État avec l'aide de l'UGAB et du Hayastan All-Armenian Fund, symbole du rapprochement de la diaspora et de l'État.

Fidèle à sa mission, l'UGAB s'est concentrée sur les initiatives en matière de santé afin de garantir la sécurité et les soins au peuple arménien. Dans les jours et les années qui ont suivi le tremblement de terre de 1988, l'UGAB a fourni du matériel médical ainsi qu’une aide sur le long terme, et les sections locales du monde entier se sont mobilisées pour transférer des patients dans des hôpitaux internationaux afin qu'ils puissent bénéficier d'une rééducation et d'une chirurgie reconstructive.

Toujours à la recherche d'investissements, l'UGAB ne s'est pas seulement concentrée sur l'aide d'urgence, elle a également contribué à financer la mise en place d'installations majeures, à commencer par les centres de chirurgie plastique et reconstructive de l'hôpital Erebuni et de l'hôpital Mikayelian à Erevan en 1992 et 1993. Quelques années plus tard, l'UGAB a fondé le Centre d'échographie de l'Université médicale d'État d'Erevan en 1996, permettant ainsi à l’Arménie de bénéficier d’une technologie de pointe et de former des centaines de médecins. L'UGAB a également contribué, avec le Saint-Siège d’Etchmiadzin, à la création de l'hôpital St. Nerses en 2001, aujourd'hui connu sous le nom d'hôpital Izmirlian.

L'UGAB continue aujourd’hui de fournir du matériel et des soins médicaux à travers l'Arménie et l'Artsakh. En savoir plus sur notre aide médicale.

Après le cessez-le-feu de 1994, l’UGAB a apporté un soutien vital à la reconstruction de la République d'Artsakh (Haut-Karabagh). Dix ans plus tard, elle a lancé un investissement à plus long terme dans la région. En 2004, sous la direction de son président Berge Setrakian, l'UGAB a mené un effort international pour apporter espoir et développement aux régions les plus touchées par le conflit. Cette initiative a permis la construction de 35 maisons, d'un nouveau centre médical, d'une école et d’une maternelle dans les villages de Norashen, Pareshen et Jrakn (région de Hadrut), afin d'améliorer les conditions de vie des Arméniens restés sur place. L'école n°7 de Stepanakert a également été ouverte à des centaines d’élèves en 2006. Cinq ans plus tard, l'UGAB s'est associée au Fonds Fruitful Armenia pour le programme Our Educational (un ordinateur portable par enfant) afin d'améliorer l'éducation dans la région. Ces efforts de revitalisation ont préparé la région à la croissance et à la prospérité. 

Grâce au financement de l'UGAB, l'Orchestre de chambre d'Artsakh a été créé en 2004. Aujourd'hui, il prospère et continue à insuffler à la communauté locale l'amour de la musique classique et l'excellence culturelle.

Poursuivant la reconstruction de centres culturels à travers l'Arménie, l'UGAB et ses donateurs ont investi de manière significative dans de nombreux projets. De la reconstruction de l'Académie des arts de Gyumri en 1994 après le tremblement de terre de 1988, à la construction d'un centre sportif et culturel à Nubarashen en 2008, en passant par la rénovation de la bibliothèque de l'Académie des sciences arménienne en 2008, ces projets ont permis à une nouvelle génération vivant dans une Arménie indépendante d'avoir accès à l'art, aux sports et aux loisirs. Des contributions spécifiques ont également été faites pour fournir, en 2008, du matériel de gymnastique, des ordinateurs et des ressources pour les études religieuses à l'école Peniamin Jamgotchian, ainsi qu’une aide à l'école maternelle Meghri de 2002 à 2007. 

En 2009, des fonds ont été alloués pour le développement du secteur littéraire arménien, avec la création de l'imprimerie Levon Zaven Surmelian au sein de l'Union des écrivains d'Arménie. Pendant cette période, l'UGAB a également parrainé de nombreuses publications.

C'est à cette époque que l'UGAB a construit le Centre d'affaires de l'Université américaine d'Arménie, rue Alex Manoogian à Erevan, avec l'aide du gouvernement américain et de mécènes arméno-américains. C’est là que, de 1999 à 2015, se trouvait le bureau de représentation de l'UGAB en Arménie.

Cette année-là, avec le lancement de l’Armenian Virtual College (AVC), la première école arménienne en ligne au monde, l'UGAB a inauguré une nouvelle ère permettant l'accès à la culture, à la langue et à l'histoire arméniennes grâce à la technologie. Peu après, des applications et des eBooks conçus pour l'apprentissage de la langue et le développement culturel ont permis une implication sans précédent dans les études arméniennes. Les WebTalks de l'UGAB ont été créés dans le but de faciliter l’accès à de nombreux sujets historiques et culturels. Cette série de vidéos en ligne, qui constitue un riche répertoire de recherches fiables, met en scène des leaders et des penseurs du monde entier partageant leur expertise.

En 2019, l'UGAB a une fois de plus révolutionné l'accès au savoir avec son ATLAS, un centre de ressources d'apprentissage électronique unique, créant ainsi une plateforme permettant de promouvoir le patrimoine arménien dans le monde entier. Avec une présence virtuelle dans plus de 100 pays, l'UGAB continue de redéfinir les communautés mondiales en proposant des ressources éducatives à ceux qui s'intéressent aux études arméniennes.

Après la création du Centre d'échographie de l’Université médicale d'État d’Erevan (YMSU), 14 ans plus tôt, la demande d'équipements de pointe et de formation pour les médecins n'a cessé d'augmenter. L'UGAB, avec le soutien de la famille Nazarian, a redoublé ses efforts pour révolutionner les tests diagnostiques et les procédures de radiologie dans le pays avec le Centre d'échographie Levon et Claudia Nazarian à l'YMSU. Le Centre a testé et traité des milliers de patients, en grande partie grâce à un partenariat avec le Jefferson Memorial Teaching Hospital de Philadelphie, aux États-Unis.

En savoir plus sur le Centre d'échographie Levon et Claudia Nazarian.

En 2012, en pleine guerre civile syrienne, l'UGAB a créé le Fonds humanitaire Mondial pour les Arméniens de Syrie. Au plus fort de la crise, grâce à des campagnes de terrain avec l’ensemble de son réseau international, l'UGAB a collecté 5 millions de dollars, permettant ainsi de distribuer près de 170 000 colis alimentaires, de fournir une aide médicale d'urgence à plus de 15 000 victimes et de financer environ 1 000 procédures chirurgicales pour les civils blessés. Lorsque les Arméniens de Syrie ont demandé l'asile, l'UGAB a mis en place d'importants programmes de rapatriement en Arménie, ainsi que des projets d'assistance à long terme dans les domaines de la santé, de l'éducation et des services sociaux, en partenariat avec l'ONG Syrian Armenian Relief Center. En 2016, la polyclinique Claudia Nazarian de l'UGAB a été inaugurée, afin de fournir des soins aux familles immigrées dans un environnement familier et solidaire. L'UGAB a également lancé des projets d'investissement dans l'agriculture pour les Syro-Arméniens d’Artsakh.

En 2015, les Arméniens ont commémoré les 100 ans du génocide arménien dans le monde entier à travers des messes, des manifestations et des conférences. Cette même année, l'UGAB a démontré la volonté et la résilience du peuple arménien en dévoilant une multitude de projets visionnaires pour le pays.

Elle a inauguré le siège de l’UGAB Arménie dans un bâtiment de 6 étages rue Melik-Adamian, mêlant les caractéristiques architecturales néoclassiques historiques à des éléments modernes et respectueux de l'environnement. Cette inauguration faisait suite à l'ouverture, l'année précédente, du centre Vahe Karapetian. Ces deux projets représentent un ancrage physique permanent pour les opérations de l’UGAB menées depuis Erevan.

En outre, l'UGAB a annoncé son formidable partenariat avec le centre de technologies créatives TUMO et l’ouverture de centres à Stepanakert et Gyumri, afin que les adolescents puissent explorer leur potentiel créatif et artistique. 

 

Afin d’encourager le potentiel du capital humain de l'Arménie et de l'Artsakh, l'UGAB a mis en place plusieurs programmes socio-économiques visant à donner aux Arméniens les moyens de renforcer leur pays de l'intérieur. Des programmes de mentorat tels que le programme Women Entrepreneurs, une formation gratuite de leadership et d'entreprenariat visant à mobiliser les femmes, et des programmes agricoles, tels que Champs d'espoir et Vergers d'oliviers, qui soutiennent les agriculteurs locaux grâce au Fonds Humanitaire Mondial pour l'Artsakh, ont défini le travail que l'UGAB a accompli pour permettre à tous les Arméniens de s’impliquer dans la vie civique.

Ce travail s’est élargi pour inclure le programme Women Coders (2020) ainsi que des programmes en lien avec la diaspora comme le projet ANI et son coaching linguistique et les Business Mentors (2021). L'UGAB a également réaffirmé sa position de partenaire clé pour les organisations internationales qui travaillent avec l'Union européenne, l'USAID et d’autres, afin de mettre en place des projets de développement socio-économique pour le peuple arménien.

En septembre 2020, en pleine pandémie, les Arméniens d'Arménie et d'Artsakh ont été pris par surprise à la suite d’une attaque de l’Azerbaïdjan. La guerre des 44 jours en Artsakh a fait resurgir les peurs du passé, entraînant des conséquences terribles pour l'avenir. L'UGAB a levé plus de 10 millions de dollars pour ses programmes afin d’aider les populations de la région, et elle a travaillé avec des partenaires clés tels que le World Food Program, le Centre médical UCLA ou encore l'Union européenne pour fournir une assistance aux réfugiés et leur venir en aide face au COVID. L'année suivante, les programmes de Women Entrepreneurs ont continué à se développer, les programmes pour la jeunesse ont repris et l'UGAB a créé le camp Nairi, un camp d'été pour les jeunes ayant perdu des proches au cours de la guerre de l'Artsakh, cherchant du soutien et un accompagnement en matière de santé mentale.

Les efforts d'après-guerre ont également entraîné une volonté des communautés de la diaspora à se porter volontaires, avec le développement du programme Arménie, Terre de Vie et du nouveau programme Armenians Come Together / ACT. Ce fut une véritable preuve de l'engagement des bénévoles, du personnel et des sympathisants de l’UGAB, qui continuent à travailler ensemble à la construction d'un avenir favorable pour tous les Arméniens. 

In response to the humanitarian crisis in Artsakh, AGBU swiftly mobilized to support displaced Armenians partnering with international organizations like World Central Kitchen for emergency relief efforts serving tens of thousands of individuals. In addition, healthcare and psychological support were also prioritized, with services offered through the AGBU Claudia Nazarian Medical Center and Camp Nairi, an ongoing family-focused program for children from Artsakh and Armenia who suffered loss since 2020.

AGBU also reasserted a commitment to the long-term resettlement and integration of Artsakh Armenians in Armenia through education support and vocational training leading to potential employment opportunities with a restructuring of our Learn to Earn Artsakh Program (LEAP).